Le Premier ministre a annoncé mardi, lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée, la suspension de la réforme des retraites, symbole de la présidence Macron, obtenant la clémence au moins temporaire des socialistes, qui en faisaient une condition incontournable pour épargner la censure au gouvernement.
Saluant comme la CFDT, avec cette suspension, « une victoire » autant qu’un « premier pas qui permet d’envisager les suivants », le chef des députés PS Boris Vallaud a dit dans sa réponse à la déclaration de politique générale du Premier ministre vouloir faire « ce pari de donner (…) un budget juste au pays ».
« Nous ne censurerons pas dès la discussion de politique générale le Premier ministre », a explicité le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sur TF1, demandant à ses troupes de « respecter » la décision collective de son parti.








