Avec le vote contesté de la destitution du président par intérim par l’Assemblée nationale, vendredi 27 décembre, et les manœuvres dilatoires du président déjà destitué, Yoon Suk Yeol, la Corée du Sud s’enfonce un peu plus dans une crise politique. La motion déposée pour suspendre les pouvoirs de Han Duck-soo a été votée par les 192 députés de l’opposition. Premier ministre, M. Han était président par intérim depuis la destitution de Yoon Suk Yeol, évincé après sa déclaration de loi martiale, le 3 décembre. Le ministre des finances, Choi Sang-mok, lui succède à la présidence par intérim.
L’opposition démocrate souhaitait le départ de M. Han car elle l’accuse de complicité dans le coup de force de M. Yoon et a refusé de valider, le 26 décembre, la nomination de trois juges, soumis par l’Assemblée nationale, pour occuper les sièges vacants de la Cour constitutionnelle. La Cour, qui doit statuer sur la destitution du président Yoon et désormais sur celle de M. Han, peut rendre des décisions avec les six juges qui siègent actuellement, mais un quorum de sept juges est normalement requis.
Il vous reste 76.93% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.