Ce sont les États-Unis qui ont payé la facture la plus lourde cette année : les incendies en Californie en janvier dernier, à eux seuls, ont causé 60 milliards de dollars de dommages.
Viennent ensuite les cyclones et les inondations qui ont frappé l’Asie du Sud-Est en novembre. La Thaïlande, l’Indonésie, le Sri Lanka, le Vietnam et la Malaisie ont subi près de 25 milliards de dollars.
Les inondations en Chine cet été ? Presque 12 milliards. Et le cyclone Melissa en Jamaïque, 8 milliards de dollars.
La liste se poursuit, et est loin d’être exhaustive. Car les auteurs de l’étude préviennent qu’ils n’ont chiffrés que les coûts des biens assurés, alors que d’autres terribles catastrophes ne sont donc pas prises en compte. Cela principalement dans les pays qui n’ont pas les moyens de se payer ces assurances, comme le Nigeria ou le République démocratique du Congo, frappés par de graves inondations en mai.
Difficile aussi de chiffrer les milliers de morts, les déplacés, les pertes de revenus : « Le bilan réel des catastrophes est très certainement bien plus élevé », souligne Christian Aid.
Ces sinistres sont la conséquence prévisible d’une atmosphère et d’océans plus chauds, résultats de décennies de combustions d’hydrocarbures, rappelle un chercheur. Il est donc urgent de s’adapter et d’en finir avec le gaz le pétrole et le charbon, conclut le rapport.
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