Le président élu Donald Trump a annoncé vendredi avoir choisi Karoline Leavitt, 27 ans, pour devenir la porte-parole de la Maison Blanche.
Un poste aussi prestigieux qu’exposé pour celle qui a fait ses preuves à ses côtés durant la campagne.
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Élection présidentielle américaine
Donald Trump continue de récompenser ceux qui lui ont permis de retrouver la Maison Blanche . Après une première salve de nominations , le républicain a annoncé vendredi avoir choisi Karoline Leavitt pour devenir sa prochaine porte-parole. Une promotion pour cette femme de 27 ans qui était son attachée de presse durant la campagne.
Prestigieux, le poste est également très exposé : elle devra répondre face caméra aux questions de la presse de manière quasi-quotidienne. « Karoline est intelligente, solide et s’est avérée être une communicante très efficace« , a déclaré Donald Trump dans un communiqué. Elle travaillera sous la houlette de Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne, qui reprendra ce même titre à la Maison Blanche. Selon Donald Trump , « elle excellera devant le pupitre et nous aidera à transmettre notre message au peuple américain pour que l’Amérique redevienne une grande nation« .
« Je n’ai pas grandi dans une famille politique »
Si elle est peu connue du grand public, Karoline Leavitt connait déjà bien les arcanes du pouvoir. Elle a en effet travaillé au Congrès comme responsable de la communication d’Elise Stefanik, une représentante de l’État de New York de 40 ans, récemment nommée par Donald Trump au poste d’ambassadrice des États-Unis à l’ONU. Elle avait aussi personnellement fait campagne, en 2022, pour être élue à la Chambre en tant que représentante de l’État du New Hampshire, mais avait essuyé une défaite.
« Je n’ai pas grandi dans une famille politique. Comme la plupart des Américains, j’ai grandi dans une famille d’entrepreneurs de la classe moyenne, ici, dans mon État natal du New Hampshire. J’ai plongé dans la politique à l’université« , a-t-elle raconté vendredi dans un podcast de Fox News. Elle y raconte avoir aidé une équipe de cette chaîne prisée des conservateurs sur son université de Saint Anselm, alors qu’elle était, lors des primaires républicaines en 2016, « l’une des seules personnes conservatrices sur le campus ». « C’est là que j’ai décidé ce que je voulais faire de ma carrière », a ajouté cette dernière.
Fidèle de Donald Trump, elle sait que son nouveau poste peut tourner court : lors de son premier mandat, le républicain avait travaillé avec plusieurs porte-parole, dont Sarah Huckabee Sanders, Kayleigh McEnany ou encore Sean Spicer.