Français
English
Deutsch
Italiano
Português
Русский
Español
Donald Trump a averti ce vendredi 28 mars l’Iran que les choses se passeraient « mal » en l’absence d’accord sur le nucléaire, au lendemain de l’annonce par Téhéran qu’il avait répondu à une lettre du président américain appelant à des pourparlers.
« Ma préférence (…) c’est d’arriver à nous entendre avec l’Iran », a déclaré Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. « Mais si on n’arrive pas à s’entendre, les choses vont mal tourner » pour l’Iran, a-t-il ajouté.
Téhéran dément vouloir l’arme nucléaire
Début mars, Donald Trump a indiqué avoir écrit au régime iranien pour le pousser à « négocier » sur son programme nucléaire.
« Je leur ai écrit une lettre en disant que j’espère que vous allez négocier parce que si on doit attaquer militairement, ce sera une chose terrible pour eux », avait expliqué le dirigeant américain le 7 mars dernier.
Pour Donald Trump, « vous ne pouvez pas les laisser avoir l’arme nucléaire ». Ce jeudi, Téhéran a indiqué avoir formulé une réponse à cette lettre, « dans laquelle notre position à propos de la situation actuelle et de la lettre de monsieur Trump a été pleinement expliquée à l’autre partie », selon le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi.
Faute de relations diplomatiques entre Washington et Téhéran, le courrier a été transmis via le sultanat d’Oman, qui joue le rôle d’intermédiaire entre les deux pays.
Mais Téhéran a été formel: « nous ne négocierons pas sous la pression, la menace ou les sanctions », a déjà indiqué la diplomatie iranienne. Lors de son premier mandat, Donald Trump avait retiré les États-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en 2015. Ce document encadrait les volontés nucléaires de l’Iran, en échange d’un assouplissement des sanctions à son encontre.
Lors de son premier mandat, le président américain avait aussi appliqué de nombreuses sanctions contre l’économie iranienne, appliquant une politique de « pression maximale ». Le régime des Mollahs a estimé qu’un retour de cette politique lors du second mandat de Donald Trump serait « un nouvel échec ».
Ces dernières années, Téhéran affirme que son programme nucléaire n’existe que dans le domaine civil et dément vouloir obtenir l’arme nucléaire.
Article original publié sur BFMTV.com
