- Emmanuel Macron a annoncé mercredi qu’il prononcerait début 2026 un discours sur la doctrine nucléaire française.
- Celle-ci est en cours d' »actualisation », a déclaré le président français au média allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung ».
- Le chef de l’État s’était déjà dit « prêt à ouvrir une discussion » avec d’autres pays de l’UE.
Un discours « début 2026 »
sur la doctrine nucléaire française. Emmanuel Macron en a fait l’annonce, mercredi 1er octobre, à la toute fin de son entretien au journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
« Je travaille actuellement à l’actualisation de notre doctrine et je souhaite poursuivre l’approfondissement de notre dialogue stratégique avec les Européens qui le souhaitent. Il existe de toute façon une dimension européenne depuis 1962 »
, a indiqué le président français, en déplacement à Copenhague (Danemark) pour un Conseil européen informel.
Emmanuel Macron avait déjà ouvert le débat en mai
La France étant le seul pays de l’Union européenne à être doté de la bombe atomique, la possibilité de faire bénéficier d’autres pays européens de la dissuasion nucléaire française s’est posée avec insistance ces derniers mois face à leur crainte de ne plus pouvoir compter sur le parapluie américain à l’avenir.
Le dirigeant allemand Friedrich Merz s’est notamment dit demandeur d’un débat sur une telle évolution depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. « Répondant à l’appel historique du futur chancelier allemand, j’ai décidé d’ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen »
, avait déjà déclaré Emmanuel Macron sur TF1 le 13 mai dernier.
« Si les Européens veulent rester libres, ils doivent se mettre en situation de s’armer, d’être solidaires et de dissuader »
, avait ajouté le chef de l’État, précisant que « la décision finale reviendra toujours au président de la République, chef des Armées »
.
Le président français participera à un sommet de la Communauté politique européenne, jeudi 2 octobre, puis se rendra vendredi à Sarrebruck pour la Journée de l’unité allemande, 35 ans après la Réunification, en présence du chancelier Friedrich Merz.









