- C’est un partenariat dont d’autres zoos français aimeraient s’inspirer
- Dans l’Allier, les pensionnaires du Parc d’attractions et animalier (Pal) sont nourris par… Enedis.
- Une équipe de TF1 vous explique.
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Le 13H
Pour nourrir Acra, l’éléphante sexagénaire que montre le reportage du JT de TF1 ci-dessus, il faut chaque jour 50 kg de branchages. Et depuis quatre ans, son repas pousse à quelques kilomètres, à côté des câbles haute tension. Avec l’accord des communes, le parc animalier PAL de Saint-Pourçain-sur-Besbre, dans l’Allier, récupère gratuitement les branches élaguées par Enedis lors de l’entretien des lignes électriques. Un partenariat unique en France.
« D’habitude, on laisse ces branches sur place
, explique face à notre caméra Nadine Salaris, directrice territoriale Allier d’Enedis. Donc plutôt que de laisser ces branches devenir un déchet vert, les éléphants, les girafes, les animaux du parc bénéficient de branches fraîches »
. Depuis 2020, 27 tonnes de branchages ont été collectées par la soigneuse animalière Céline Karger et ses collègues du parc. Ce jour-là, des essences particulièrement appréciées des animaux. « On a eu du tilleul, on a du cerisier, on a du chêne
, liste Céline Karger. Il y a des jours, on peut faire six camions, souvent, on arrive à faire un ou deux camions par jour
« .
Voilà le camion reparti. En moins d’une heure, le festin est servi aux éléphants. Et si les petites branches sont particulièrement prisées, les plus grosses ont aussi leur importance. « Les éléphants, ils se servent de leurs pieds pour écraser, pour arracher l’écorce, donc, ça va user les ongles de manière naturelle, c’est hyper important
, explique Céline Karger. Un éléphant, ça passe en fait sa journée à manger, de 16 à 18 heures par jour. Donc, plus on a des choses dures à manger, plus ça va les occuper
« .
Pendant que les éléphants se régalent, de l’autre côté du parc, c’est au tour des girafes de passer à table, avec une branche d’aulne au menu. Cette collaboration avec Enedis permet de récolter plus de branches, plus rapidement pour les animaux du parc. En France, d’autres zoos aimeraient s’en inspirer pour de tels partenariats dans les mois à venir.










