La grande nouvelle a été annoncée par Jean-Claude Meyer lors du dîner qui, lundi 30 septembre, réunissait les amis de la Bibliothèque nationale de France (BNF). Dont un certain nombre de mécènes. Après avoir rappelé que le dîner allait contribuer à l’acquisition des planches originales de La bête est morte, le chef-d’œuvre de Calvo conçu dans la clandestinité sous l’Occupation, publié en 1944 et 1945, et qui relate les événements de la Seconde Guerre mondiale sous forme d’une fable animalière (les lapins et les écureuils figurent les Français ; les loups, les Allemands ; les hyènes, les Italiens, etc.), le président du Cercle de la BNF révélait avec enthousiasme et énergie à l’assemblée qu’ « un ensemble majeur exceptionnel provenant des héritiers de Marcel Proust » allait pouvoir être acquis par la BNF et qu’elle allait pouvoir contribuer à son acquisition.
Que comprend cette archive retrouvée de Marcel Proust et que les héritiers de l’écrivain mettent en vente ? Des manuscrits autographes d’À la recherche du temps perdu, des écrits d’enfance et d’adolescence, des dessins, quatorze fragments inédits de Jean Santeuil, de nombreuses lettres et même le contrat d’édition de Du côté de chez Swann, retraçant chaque phrase de la production de l’écrivain, depuis ses premiers écrits jusqu’aux derniers ajouts apportés à son chef-d’œuvre.
La BNF sur les rangs
Un véritable trésor, donc, qu’il serait catastrophique de voir filer à l’étranger, raison pour laquelle une cla […] Lire la suite