“Entre chagrin et joie, Israël attend le retour de ses otages”, résume CNN. La correspondante de la chaîne américaine était samedi sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, où les familles et proches des Israéliens retenus par le Hamas a Gaza se sont rassemblés chaque semaine pendant plus de 700 jours pour réclamer sans relâche leur libération.
Elle y a rencontré Ofir Braslavski, qui “sourit pour la première fois depuis deux ans”. Un “changement radical pour le père de Rom Braslavski”, un otage de 21 ans qui était apparu “en pleurs et émacié” sur des images diffusées en août par le Jihad islamique depuis Gaza.
“J’ai plein de pensées qui me traversent l’esprit”, déclare-t-il, soulignant qu’il n’attend plus que ces retrouvailles et les “baisers” qu’il pourra échanger avec son fils.
Comme des centaines de milliers de personnes autour de lui – 500 000 selon les organisateurs – “Braslavski attend avec impatience la fin du week-end : quarante-huit otages – dont vingt seraient encore en vie – doivent être libérés d’ici lundi midi, dans le cadre de la première phase d’un plan de cessez-le-feu convenu entre le Hamas et Israël”, rappelle la chaîne américaine.
Le Hamas a confirmé samedi qu’il serait prêt à remettre les otages aux autorités israéliennes lundi matin. Et “des milliers de responsables israéliens travaillent depuis [vendredi] soir au transfert de prisonniers palestiniens vers les prisons d’Ofer et de Ketziot”, d’où ils seront “libérés après l’échange d’otages”, rapporte El País. L’accord de cessez-le-feu prévoit la libération de 250 prisonniers, ainsi que de 1 700 personnes arrêtées à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Gratitude envers Trump
La “place des Otages” était “bondée” samedi, “avec beaucoup plus d’enfants que d’habitude”, raconte The Times of Israel. Dans les rues adjacentes, la police a même dû “déplacer des camions de blocage de la circulation plus loin sur la chaussée afin de libérer de l’espace pour la foule qui débordait de la place”, précise le titre israélien.
Le rassemblement a également pris une tournure politique, avec l’intervention à la tribune – habituellement réservée aux familles des otages – de Steve Witkoff, envoyé spécial du président Trump pour le Moyen-Orient, et de la fille et du gendre de Donald Trump, Ivanka Trump et de Jared Kushner.
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