Yaël Braun-Pivet a révélé avoir été diagnostiquée d’un cancer du sein il y a trois ans au cours d’un examen de routine.
L’Institut national du Cancer relève qu’une femme sur deux participe au dépistage organisé.
Comme le rappelle Vincent Valinducq dans Bonjour ! La Matinale TF1, le dépistage permet de détecter le cancer du sein le plus tôt et augmente les chances de guérison.
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Bonjour ! La Matinale TF1
« J’ai eu un cancer du sein qui a été dépisté dans le cadre d’un dépistage classique et qui m’a permis de le prendre tôt et de pouvoir bénéficier d’une opération et de radiothérapie. Aujourd’hui, j’en suis guérie et c’est grâce au dépistage« , a confié la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à Maïtena Biraben. Ce témoignage permet de rappeler que toutes les femmes, quel que soit leur niveau social ou professionnel, peuvent être touchées par un cancer du sein. Le dépistage est primordial, comme le rappelle Vincent Valinducq dans Bonjour ! La Matinale TF1. (nouvelle fenêtre)
Le dépistage : un moyen de détecter le cancer du sein le plus tôt possible
Selon l’Institut national du cancer, seulement une femme sur deux participe au dépistage organisé. La présidente de l’Assemblée nationale a d’ailleurs elle-même avoué sur X – anciennement Twitter, « j’ai parfois laissé traîner les enveloppes de la campagne de dépistage ou l’ordonnance de mon médecin« . Un aveu que partagent également beaucoup de femmes qui ne vont pas se faire dépister en l’absence de symptômes ou parce qu’il est difficile de trouver un rendez-vous dans un centre de radiologie. Un chiffre qui a de quoi alarmer. Pourtant, il permet de détecter la maladie le plus tôt possible et de la soigner. Dans neuf cas sur dix, le cancer du sein guérit lorsqu’il est détecté tôt, rappelle la Ligue contre le cancer. Plusieurs solutions sont possibles : cette maladie peut être traitée par chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, thérapie ciblée ou hormonothérapie. Ce dernier traitement consiste à « empêcher l’action stimulante des hormones féminines sur les cellules cancéreuses« , explique l’Institut national du cancer. Le choix du traitement (chirurgie ou association) est effectué par une équipe pluridisciplinaire qui va décider quel est le plan d’action le plus adapté pour chacune des patientes.
Examen clinique dès l’âge de 25 ans, même en l’absence de symptômes
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. En 2023, on estime à 61 214 le nombre de nouveaux cas. Plus le cancer du sein est détecté tôt, plus il se soigne et plus les chances de guérison sont grandes. Comme le souligne le site de l’Assurance maladie, « on observe 99 % de survie à cinq ans pour un cancer détecté à un stade précoce et seulement 26 % pour un cancer diagnostiqué à un stade tardif« . À partir de 50 ans, les femmes sont invitées à participer au dépistage organisé tous les deux ans. Les médecins feront un examen clinique complété par une mammographie et/ou une échographie. S’il existe des facteurs de risque, il est important de faire un dépistage individuel. Si l’âge moyen au diagnostic est de 64 ans, l’Assurance maladie conseille « un examen clinique des seins par un médecin, dès l’âge de 25 ans et même en l’absence de symptômes« . Enfin, il ne faut pas négliger l’autopalpation régulière pour rechercher des anomalies comme une grosseur, une rougeur, une rétractation mamelonnaire ou un écoulement. Ces petits signes sont des symptômes qui doivent vous alerter et vous amener à consulter un médecin.