Le ministre du Budget a annoncé mardi avoir lancé une mission d’inspection sur les centrales d’achats de l’État.
Il a précisé vouloir « comprendre comment fonctionne ce mécanisme de centrale d’achat » afin d' »optimiser pour que ça coûte moins cher aux contribuables ».
Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a annoncé mardi avoir « diligenté une mission » de l’Inspection générale des finances (IGF) sur les centrales d’achats de l’État « pour comprendre comment fonctionne ce mécanisme ».
« Les achats de l’État, ce sont des montants considérables, et (leur) efficacité est un enjeu de bonne gestion publique », a déclaré le ministre sur RTL. « Quand on voit des achats de fournitures de bureau (…) être payés plus cher que ce qu’on pourrait avoir si on l’achetait soi-même au supermarché, ça questionne », a poursuivi le ministre. « Je veux optimiser pour que ça coûte moins cher aux contribuables », a-t-il assuré, car « on ne peut pas demander aux Français de participer à l’effort collectif et en même temps ne pas être efficace dans la gestion des deniers publics partout dans le service de l’État ».
Une enquête du Parisien, publiée fin octobre, chiffre la facture annuelle à plus de 150 milliards d’euros. Elle montre qu’il est aisé de trouver en magasin des articles (stylos, chaises…) bien moins onéreux que l’équivalent proposé dans les catalogues de ces centrales.
À titre d’exemple, le Bic 4 couleurs est à 2,26 euros TTC dans un de ces catalogues, contre 1,59 euro dans un hypermarché.