Le dernier essai de Denis Olivennes, paru chez Albin Michel jeudi 16 janvier, devait s’appeler Travailler plus pour gagner moins ! L’auteur et Alexandre Wickham, directeur éditorial de la non-fiction chez Albin Michel, ont finalement préféré un titre plus consensuel : La France doit travailler plus… et les Français être mieux payés (160 pages, 16,90 euros, numérique 12 euros).
Sa thèse est simple : « Avec 664 heures de travail par an et par habitant, nous sommes le pays développé qui travaille le moins », écrit-il. A chaque fois que nous produisons 100 euros de richesse, nous allouons 58 euros à nos dépenses publiques, affirme l’auteur, sans bien démontrer ses allégations. Si bien que, en France, « travailler rapporte beaucoup plus aux autres qu’à soi-même ». Une meurtrissure pour celui qui incite à en finir avec « le concours Lépine de la taxophilie » française, brocarde les critiques à l’égard de la réforme des retraites, ainsi que les « partisans exaltés des 32 heures qui vont précipiter la France dans le grand déclassement ». Si le neuvième chapitre est intitulé « Suis-je devenu réac ? », le bras droit du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, qui a refusé de rencontrer Le Monde, tente de s’en défendre.
Il vous reste 88.54% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.