lundi, mai 6

Emmanuel Macron s’est rendu au Salon de l’agriculture, samedi matin, malgré un climat de grande tension.
La colère des agriculteurs s’était accrue durant les jours précédents, après l’annonce de la potentielle présence des Soulèvements de la Terre lors d’un débat qui devait avoir lieu en ce premier jour du Salon.
Interrogé à ce propos samedi, le président français a fermement démenti une telle invitation.

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Le Salon de l’Agriculture 2024 sous haute tension

« Je démens totalement cette information. » Interrogé ce samedi 24 février à propos de la présence du collectif écologiste radical des Soulèvements de la Terre à un grand débat, finalement annulé, lors du premier jour du Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a haussé le ton en assurant qu’il n’avait jamais invité ces militants, honnis par certains exploitants. 

« Je n’ai jamais songé, initié une telle invitation », a-t-il martelé, rappelant qu’il avait demandé la dissolution du collectif en Conseil des ministres. La décision a ensuite été cassée par le Conseil d’État.

C’est faux.

Emmanuel Macron

« Toute cette histoire m’a mis en colère à un point que vous ne pouvez pas imaginer », a-t-il continué. « J’ai toujours condamné la violence, j’ai toujours condamné les associations, les groupements qui rentraient dans les fermes, qui attaquaient. On a mis en place une cellule Demeter pour protéger les agriculteurs. Donc là, ça, c’est n’importe quoi. Je suis du côté du calme, du civisme et du respect », a-t-il encore ajouté. Devant l’insistance des journalistes, Emmanuel Macron a répété qu’il n’y avait pas eu d’invitation, ni de volonté de le faire. « Il y a eu une erreur quand ce groupement a été cité, mais c’est faux », a-t-il continué. 

La potentielle présence des Soulèvements de la Terre à un débat organisé avec plusieurs acteurs du monde agricole lors du premier jour du Salon de l’agriculture a renforcé la colère des exploitants. Dans la foulée, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, comme des distributeurs ont décidé de ne pas se rendre à cette discussion qui a finalement été annulée. Ce samedi, Emmanuel Macron a néanmoins réaffirmé sa volonté d’un échange. « Il faudra que ce dialogue se tienne. C’est une transition que vit notre pays. À un moment, il faut que toutes les parties prenantes puissent parler entre elles », a-t-il souhaité.


A. Lo.

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