Depuis notre dernière rencontre pour la sortie de son premier album, J.O.$ (2018), le rappeur Josman a fait du chemin. Sa société de production n’avait pas encore de locaux, sa réputation de bon rappeur lui permettait alors de remplir les 1 000 places de La Cigale à Paris. L’ex-étudiant en langues étrangères appliquées, originaire de Vierzon (Cher), a depuis joué, à guichets fermés, dans nombre de grandes salles parisiennes, dont l’Accor Arena en février 2024. Il veut faire de même pour La Défense Arena le 10 avril 2026. Modeste, il commente : « Ce sont des étapes logiques. Dans un escalier, on ne se retourne pas à chaque marche pour voir le chemin parcouru. Chaque marche est juste une étape de plus vers l’étage suivant. »
A 33 ans, le jeune homme, qui sort son nouveau disque, Dom Pérignon Crying, vendredi 31 octobre, peut s’enorgueillir d’avoir tous ses précédents albums au minimum certifiés platine (plus de 100 000 exemplaires) : J.000.$ (2023), M.A.N (2022), double platine et J.O.$ également double platine 2018. Pour autant, il est toujours discret, peu présent sur les réseaux sociaux, donne rarement des interviews et en est très fier : « Il y a encore plein de gens qui ne connaissent pas mon visage mais qui connaissent ma musique. »
Il vous reste 71.39% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.














