- Les services en ligne et le suivi de la distribution de courriers et colis ont repris quasi normalement, indique La Poste ce jeudi 25 décembre.
- Le suivi peut toutefois encore être perturbé à la marge, précise l’opérateur.
Le calme revient après la tempête. La situation est revenue quasiment à la normale ce jeudi 25 décembre à La Poste, victime lundi d’une cyberattaque qui a affecté ses services en ligne et le suivi de la distribution des courriers et colis. Quelques dysfonctionnements marginaux subsistaient toutefois en fin de journée. « Le suivi de colis sur le site a également repris. Il peut rester des colis qui n’y sont pas encore référencés, mais c’est très marginal »
, a précisé La Poste à l’AFP.
L’opérateur postal avait déjà fait état mercredi d’une nette amélioration de la situation avec le fait que le site Internet laposte.fr, particulièrement touché par l’attaque informatique, était de nouveau accessible. Le suivi de colis restait toutefois encore dégradé.
Course contre la montre
Lundi, une course contre la montre plus intense qu’à l’accoutumée s’était déclarée pour l’opérateur et les postiers. L’attaque informatique a en effet été lancée au début de la première semaine des fêtes de fin d’année, période la plus dense pour La Poste.
Malgré les perturbations, « 5,5 millions de colis »
ont pu être acheminés depuis lundi matin, dont « 2 millions pour la seule journée du 24 décembre »
, indiquait mercredi après-midi La Poste. La banque en ligne et les centres d’appel fonctionnaient normalement, selon la même source.
La Poste, qui a déposé plainte mardi, a assuré lundi qu’aucune donnée sensible n’avait été volée, évoquant un incident de type « déni de service ». Ces attaques informatiques consistent à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu’ils ne soient plus accessibles.
Le parquet de Paris a confirmé mardi que le groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant principalement l’Ukraine mais aussi ses alliés dont la France, avait revendiqué l’attaque.
Des chercheurs en cybersécurité invitent toutefois à être prudent avec cette revendication considérée comme tardive et pouvant être opportuniste pour des groupes cherchant la lumière médiatique.










