- Très prisé pour sa fraîcheur et son goût relevé, l’ail des ours est une mine de bienfaits pour la santé.
- Cette plante sauvage qui pousse dans les bois et près des cours d’eau a des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et dépuratives.
- Attention à ne pas confondre l’ail des ours avec le colchique qui s’avère être toxique et dont l’ingestion est potentiellement mortelle.
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Alimentation, faites-vous du bien
Il parfume les salades, relève les viandes mijotées et apporte un goût unique aux quiches et veloutés, l’ail des ours est particulièrement prisé en cuisine, mais c’est surtout une plante sauvage utilisée depuis des millénaires pour ses vertus médicinales. En effet, il était considéré comme une plante purifiante chez les Celtes et les Germains.
Les bienfaits de l’ail des ours sur l’organisme ?
Contrairement à l’ail domestiqué que l’on cultive à l’excès, et qui a perdu une partie de ses principes actifs, l’ail des ours a conservé ses richesses et ses bienfaits. En effet, cette plante sauvage est une véritable source de vitamines A, B et C, mais aussi de minéraux, notamment du sélénium et caroténoïdes. L’ail des ours contient également des polyphénols, des polysaccharides et des composés soufrés. Ses composés font de l’ail des ours, une plante aux propriétés antioxydantes, antimicrobiennes, anti-inflammatoires et dépuratives. La plante agit de manière bénéfique sur le système cardiovasculaire, elle permet de réduire le cholestérol et la tension artérielle. L’ail des ours est conseillé pour réguler la flore intestinale, il facilite la digestion, réduit les ballonnements et peut aussi dégager les voies respiratoires.
Par ailleurs, l’ail des ours peut se consommer de bien des façons. Toute la plante est comestible et chaque partie a des propriétés spécifiques. Le bulbe est ainsi utilisé pour normaliser la flore intestinale, mais aussi pour lutter contre les maladies de peau. Les feuilles s’incorporent très bien aux préparations de plats, mais aussi pour lutter contre les troubles digestifs. L’essence d’ail des ours peut être utilisée contre les rhumatismes. En complément alimentaire sous forme de gélule, l’ail sauvage peut agir sur la digestion, stimule la circulation sanguine et fait baisser la pression artérielle. En usage externe, les gousses d’ail des ours sont recommandées pour faire disparaître verrues et durillons.
Ne confondez pas ail des ours et colchique
Appelé également ail des bois, Allium ursinum
n’est pas cultivé, mais pousse naturellement dans les bois ou près des cours d’eau. Cette plante, très répandue en Alsace et dans les Vosges, se reconnaît grâce à ses petites fleurs blanches en forme d’étoile, son bulbe allongé, mais surtout à l’odeur d’ail que dégagent ses feuilles ovales et pointues lorsqu’on les froisse. Toutefois, si vous vous décidez à partir cueillir de l’ail des ours, il faut être particulièrement précautionneux, car cette plante ressemble à s’y méprendre au colchique. Or, ce dernier est toxique et son ingestion peut provoquer des intoxications potentiellement mortelles.
Pour ne pas se tromper lors de la cueillette, il faut se rappeler que l’ail des ours dégage une odeur lorsqu’on froisse les feuilles, ce qui n’est pas le cas du colchique. Par ailleurs, les feuilles de l’ail des ours sont légèrement brillantes, celles du colchique rigide. Enfin, les deux plantes ne fleurissent pas au même moment. En effet, les fleurs de l’ail des ours apparaissent à la mi-avril, celles du colchique à l’automne. L’alternative ? Cultiver la plante chez soi. Facile à vivre, perpétuel, l’ail des ours a besoin d’ombre et d’un sol humide pour pousser.








