économie – « Une panique politique s’empare du marché », accuse Javier Milei, alors que le peso s’effondre et que la banque centrale intervient pour soutenir la monnaie avant les législatives d’octobre
Javier Milei traverse l’une des périodes les plus critiques de sa présidence. Vendredi, le chef de l’État argentin a reconnu la gravité de la situation économique, en dénonçant une « panique politique » qui, selon lui, alimente la pression des marchés financiers et fait plonger le peso.
Dans un discours prononcé à la Bourse du commerce de Cordoba, le président ultralibéral a pointé du doigt l’opposition péroniste (centre-gauche), accusée de « mettre des bâtons dans les roues » du gouvernement.
« Énorme désorganisation »
« Une panique politique s’empare du marché et génère une énorme désorganisation en termes de risque pays », a-t-il affirmé, tout en soulignant que l’Argentine est l’un des rares pays au monde à ne pas afficher de déficit budgétaire.
Face à la chute brutale du peso, la banque centrale argentine a dû intervenir cette semaine pour la première fois depuis cinq mois. Elle a vendu vendredi 678 millions de dollars de réserves afin de défendre la monnaie, qui a clôturé la journée à 1.515 pesos pour un dollar, hors de la fourchette fixée par le gouvernement.
Chute de 12 % de la valeur du Peso
Depuis début septembre, la devise nationale a perdu plus de 12 % de sa valeur, signe de la nervosité croissante des marchés face à la troisième économie d’Amérique latine.
Cette volatilité survient dans un contexte politique déjà tendu : le 7 septembre dernier, Javier Milei a essuyé un revers électoral majeur lors d’un scrutin régional dans la province de Buenos Aires, considéré(…)
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