Avec quelques mois d’avance, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (plus connue sous le nom de CERN) a rendu publique, le 1er avril, son étude de faisabilité d’un éventuel successeur du Large Hadron Collider (LHC), son fleuron actuel, qui a découvert le boson de Higgs en 2012.
Baptisé Future Circular Collider (FCC), il sera trois fois plus grand que le LHC, avec un tunnel de 90,7 kilomètres de circonférence, 200 mètres sous terre en moyenne entre la France et la Suisse. Quatre détecteurs seront installés sur son pourtour pour observer ce qu’il se passe dans des collisions d’électrons et de positrons (des électrons chargés positivement). Huit sites en surface seront aussi nécessaires pour gérer les accès au tunnel d’un diamètre d’environ 5 mètres.
Le FCC est conçu comme une « usine à Higgs », destinée à étudier le comportement de cette particule et y trouver des écarts avec la théorie actuelle, que les physiciens savent incomplète. Une seconde étape, dans le même tunnel, est prévue en remplaçant les électrons par des protons pour créer des collisions plus énergétiques et trouver des indices directs de cette nouvelle physique.
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