- Le directeur d’une école maternelle de Limoges a été mis en examen mardi pour « viol sur mineur » et « détention d’images pédopornographiques », avant d’être placé en détention provisoire.
- L’affaire a créé un choc chez les parents d’élèves et provoqué l’émoi dans la communauté éducative.
- Une équipe du JT de 20H s’est rendue sur place pour recueillir leurs témoignages.
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Le 20H
L’annonce a fait l’effet d’une bombe parmi les parents d’élèves. Le directeur de l’école maternelle Joliot Curie à Limoges (Haute-Vienne) a été mis en examen puis écroué ce mardi 2 décembre pour avoir violé un enfant de 13 ans et détenu des images à caractère pédopornographique.
Ça fait peur, ça peut tomber sur ton enfant demain
Ça fait peur, ça peut tomber sur ton enfant demain
Une maman d’élève à TF1
« Ça fait peur, ça peut tomber sur ton enfant demain »
, témoigne une mère de famille dans le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article. « Ça crée des inquiétudes, on se demande quand on pose nos enfants à l’école s’ils sont réellement en sécurité »
, ajoute une autre femme devant la maternelle Joliot Curie.
Rien dans le comportement du directeur d’une cinquantaine d’années n’inquiétait les parents d’élèves rencontrés qui le connaissaient. « C’était un monsieur très gentil quand je le voyais prendre en main les élèves »
, témoigne une autre maman d’élève.
Un tel individu n’a pas sa place dans le système éducatif. Nous nous devons de protéger nos élèves
Un tel individu n’a pas sa place dans le système éducatif. Nous nous devons de protéger nos élèves
Maxime Reppert, vice-président national du syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur
Les enquêteurs ont saisi du matériel informatique appartenant au directeur, qui exerçait dans cette école depuis 11 ans. « Les investigations ont également révélé des faits de nature sexuelle sur un mineur. Ce dernier a été identifié et entendu par les services de police »
, a indiqué la procureure Émilie Abrantes, précisant à ce stade que les faits reprochés ne se seraient pas produit dans le cadre de son activité professionnelle.
L’affaire a aussi provoqué l’émoi au sein de la communauté éducative. « Nous avons des collègues qui sont choqués, horrifiés. Un tel individu n’a pas sa place dans le système éducatif. Nous nous devons de protéger nos élèves »
, assure fermement Maxime Reppert, vice-président national du syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur (SNALC).
Les investigations se poursuivent et de nouvelles auditions doivent être menées, tandis que l’homme a d’ores et déjà été suspendu par l’académie de Limoges. Une assistante sociale a également été mise à disposition de l’équipe pédagogique de l’école maternelle.








