Un an jour pour jour après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël, l’État hébreu a lancé ce lundi 7 octobre les cérémonies pour commémorer la journée la plus meurtrière de l’histoire du pays et qui a déclenché la guerre toujours en cours à Gaza.
À Réïm, sur les lieux du massacre du festival de musique Nova, où plus de 370 personnes ont été tuées, une foule recueillie a donné le coup d’envoi de ces cérémonies par une minute de silence à 6h29, moment du début de l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sud d’Israël.
Juste avant, les sons hypnotiques de la dernière musique entendue sur ce site, un an auparavant, ont résonné pendant quelques minutes devant une foule de familles endeuillées, beaucoup en larmes, certains arborant sur leurs vêtements les visages de leurs proches tués.
Un cri de détresse
Alors que la musique était coupée brutalement, comme ce fut le cas le jour de l’attaque, un cri de détresse a brisé le silence. Le président israélien Isaac Herzog, présent sur les lieux, a rencontré des familles de victimes.
Le kadish, la prière des morts, a été lu par plusieurs pères ayant perdu leur fils au festival Nova. La cérémonie s’est achevée après que le chanteur Israël Bar-On a interprété la Hatikva (« L’Espoir » en hébreu), l’hymne national israélien.
Pendant que des proches des personnes tuées allumaient des bougies, l’écho des tirs d’artillerie et d’un hélicoptère en vol se faisait entendre depuis la bande de Gaza, très proche.
La cérémonie de Réïm est la première d’une série d’événements mémoriels devant avoir lieu tout au long de la journée alors que le pays est toujours en guerre à Gaza, et désormais aussi au Liban, où l’armée israélienne a lancé il y a une semaine une offensive terrestre contre le mouvement islamiste Hezbollah.
Article original publié sur BFMTV.com