Deux tramways sont entrés en collision ce samedi 11 janvier en gare de Strasbourg.
Une cinquantaine de personnes sont blessées, et une centaine sont impliquées.
Une enquête a été ouverte, et l' »acte volontaire » a d’ores et déjà été écarté.
C’est un accident rare : deux tramways sont entrés en collision, ce samedi 11 janvier dans l’après-midi à Strasbourg, faisant une cinquantaine de blessés légers. Une enquête pour « blessures » involontaires a été ouverte pour tenter de déterminer les circonstances du drame. TF1info résume ce que l’on sait à ce stade.
Une collision sous la gare de Strasbourg
Peu avant 16 heures, ce samedi 11 janvier, deux tramways sont entrés en collision dans le tunnel sous la gare de Strasbourg. Selon la maire de la ville, Jeanne Barseghian, qui s’est rendue sur place, l’un des tramways a percuté l’autre, arrêté en gare, en marche arrière.
« On ne sait pas pourquoi – erreur humaine, problème matériel, tout ça c’est à vérifier – [le tramway] n’a pas réussi à rester bloqué et donc s’est mis à reculer », a détaillé le président de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS), Patrick Maciejewski.
Une cinquantaine de blessés légers, une centaine de personnes indemnes
D’après les pompiers, une cinquantaine de personnes ont été blessées, tous légèrement. Une centaine de personnes, présentes dans les rames, sont indemnes.
« On a une cinquantaine d’urgences relatives avec des blessures pas vitales, des plaies au cuir chevelu, une ou deux fractures de la clavicule, une entorse au genou, des choses comme ça. Surtout de la traumatologie », a expliqué le contrôleur général René Cellier, directeur du service d’incendie et de secours du Bas-Rhin. « On n’a pas d’urgence absolue, ça aurait pu être beaucoup plus grave », a-t-il encore souligné.
Les conducteurs des rames, eux, « n’ont pas été blessés physiquement, mais sont très choqués », selon Emmanuel Auneau, le directeur de la CTS.
Une enquête ouverte
Rapidement après le choc, le parquet de Strasbourg a annoncé avoir ouvert une enquête du chef de « blessures involontaires », qui vise à « déterminer les causes de l’accident et à mettre en évidence d’éventuelles responsabilités sur le plan pénal ».
« Les premières investigations ont permis d’écarter l’hypothèse d’un acte volontaire », a précisé le procureur de la République par intérim, Alexandre Chevrier. De son côté, la maire a appelé à être « très prudent[s] et attendre les résultats de l’enquête ».