Depuis plusieurs semaines, le collectif « Balance ta Pinte » dénonce les pratiques de certains bars qui servent des verres de bière trop peu remplis.
Le JT de TF1 se penche sur ce phénomène qui existe pour d’autres produits.
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Le 13H
Dans cette brasserie de Strasbourg, Dominique sert une demie pinte de bière. Et sans regarder la limite inscrite sur le verre, il a respecté la bonne quantité. « L’expérience, l’habitude qui nous permet à l’œil de juger que le verre est bien servi. Je dirais que le mieux ce serait plutôt de servir un tout petit peu plus qu’un peu moins. Un peu moins, vous lésez votre client qui partira mécontent. Un peu plus, il ne râlera jamais », dit-il.
Sauf que tous les établissements ne respectent pas cette règle. Comme vous pouvez le voir dans le reportage du JT de TF1 en tête de cet article, de jeunes clients ont commandé une pinte de bière. Et que découvrent-t-ils ? Une quantité inférieure qui avait été servie dans un verre légèrement plus petit. Une tromperie rapportée régulièrement sur les réseaux sociaux.
Les Strasbourgeois que nous avons rencontrés connaissent bien le phénomène. « Mais oui tout à fait (…) S’ils font ça à chaque fois, j’imagine qu’ils peuvent se faire une marge au bout d’un moment », confie une passante.
Le collectif « Balance ta pinte » dénonce cette pratique ces dernières semaines. Sur Instagram (nouvelle fenêtre), ce collectif a commencé à épingler et lister les bars qui servent des pintes pas assez remplies. Sur leur site (nouvelle fenêtre), les créateurs expliquent que « pour chaque bar signalé, il faudrait pouvoir vérifier : la contenance des verres, la carte, etc. (…) Il nous est aujourd’hui impossible de le vérifier et donc d’affirmer qu’un bar sert de ‘fausses pintes’« , peut-on lire. Cependant, le collectif se dit « fier » de voir que « les choses ont bougé ».
Les boissons ou l’alcool ne sont pas les seuls concernés. Il y a quelques mois, l’une de nos équipes avait tourné dans un supermarché où elle avait constaté des écarts entre les poids affichés sur les étiquettes et deux réels des produits. Pourtant, de tels écarts sont légaux, mais dans une certaine mesure. « Les produits de 1 kg, les fabricants ont une marge de 15 g. Donc on peut quand même avoir de petites variations. Parfois, il arrive qu’il y ait aussi des erreurs au moment du remplissage », explique Laura Hendrickx, journaliste pour 60 millions de consommateurs.
Bien souvent ces erreurs ou ces écarts sont à l’avantage du consommateur. Si c’est en votre défaveur, vous pouvez vous rendre sur le site Signal Conso pour alerter sur ces différences.