L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS
Toute la vigueur de l’Avatar inaugural, il y a seize ans, tenait à la double vie de son héros, Jake Sully (Sam Worthington). Rappelons pour mémoire les premières règles du jeu. Une firme terrestre, appuyée par l’armée américaine, a repéré sur une planète lointaine, Pandora, un minerai faramineux, mais doit faire face à la résistance du peuple local, les Na’vis. Les scientifiques de la mission savent engendrer des Na’vis de « synthèse », que des humains, en catalepsie dans des sarcophages high-tech, peuvent animer à distance.
Ancien marine, hémiplégique, Jake Sully se voit ainsi téléchargé dans un corps na’vi, mais est régulièrement « réveillé » par ses semblables afin qu’il rende compte de sa mission. Il en découlait un passionnant montage alterné. On se souvient que Sully finit par tomber amoureux en général de Pandora et en particulier de Ney’tiri (Zoe Saldaña) : devenu chef de la résistance, il choisit, au terme du film, de devenir « entièrement » na’vi, en laissant derrière lui son enveloppe humaine, mais aussi l’ivresse du montage alterné.
Il vous reste 76.96% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.













