Il affirme que son pays doit consacrer davantage d’argent à la défense et que son soutien à l’Ukraine est « inconditionnel ». Cependant, Pieter Omtzigt, le dirigeant du Nouveau Contrat social (NSC), l’un des quatre partis au pouvoir aux Pays-Bas, vient de voter avec l’opposition un texte qui remet en question la participation de son pays au plan Réarmer l’Europe de la Commission de Bruxelles. Dick Schoof, le premier ministre néerlandais, avait pourtant, comme tous ses collègues européens, approuvé ce projet lors d’un conseil extraordinaire, jeudi 6 mars, à Bruxelles.
Les Vingt-Sept s’étaient entendus sur ce plan présenté deux jours plus tôt par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Il est censé aider les Etats membres à investir dans leur défense et permettre un effort global de 800 milliards d’euros, dont 150 milliards seraient empruntés et prêtés aux pays membres. L’hostilité habituelle des Pays-Bas à l’idée d’un endettement excessif est connue, mais M. Schoof s’était rangé à l’avis général, comme aux appels lancés à la Commission pour qu’elle envisage des propositions et des financements supplémentaires. Une demande que Mme von der Leyen a, depuis, jugée prématurée.
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