Avant de quitter le pouvoir le 20 janvier 2025, Joe Biden met les bouchées doubles pour garantir que certaines de ses priorités ne pourront pas être remises en cause par son successeur, Donald Trump. Après avoir commué la peine de 37 des 40 condamnés à mort par la justice fédérale en détention à perpétuité, après l’annulation de la dette étudiante de plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires, le président sortant a voulu assurer une nouvelle fois l’Ukraine de son appui, à un moment où le pays est soumis à une recrudescence de bombardements russes.
Lundi 30 décembre, son administration a annoncé un nouveau volet d’aide économique et militaire à l’Ukraine, le vingt-deuxième depuis février 2022 et le dernier, probablement, de la présidence démocrate. Montant de cette nouvelle assistance : près de 6 milliards de dollars (5,75 milliards d’euros), dont 2,5 milliards en équipements militaires et 3,4 milliards en soutien budgétaire direct à Kiev. Un volet jugé massif dans le contexte de l’interrègne aux Etats-Unis, mais très loin du gigantesque plan de 61 milliards de dollars qui avait été laborieusement adopté au printemps par le Congrès.
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