Signe des tensions entre le premier ministre australien, Anthony Albanese, et la communauté juive du pays, le chef de file travailliste n’aurait pas été convié aux funérailles des premières victimes de l’attaque terroriste qui a visé, le 14 décembre, les participants aux célébrations de la fête de Hanoukka sur la plage de Bondi, à Sydney, faisant 15 morts.
Accusé de ne pas avoir fait suffisamment pour combattre l’antisémitisme, le chef du gouvernement est, depuis le massacre, la cible d’un tir de barrage nourri provenant également de l’opposition libérale conservatrice et du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. « Je reconnais bien sûr que davantage aurait pu être fait et j’assume ma part de responsabilité à cet égard », a-t-il déclaré, jeudi 18 décembre. « Mais ce que nous devons faire, c’est aller de l’avant », a-t-il insisté lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle il a annoncé une série de mesures supplémentaires pour lutter contre l’antisémitisme.
Son gouvernement entend amender la législation pour « sévir contre ceux qui propagent la haine, la division et la radicalisation ». Au lendemain de la fusillade, la chaîne publique ABC avait révélé que l’un des deux assaillants, Naveed Akram – qui a agi avec son père, Sajid –, aurait été un fidèle de l’Al-Madina Dawah Centre, un centre islamique de Sydney où le prédicateur Wissam Haddad délivrait de violents prêches antisémites. En juillet, la Cour fédérale avait jugé que ce dernier avait enfreint la loi sur la discrimination raciale.
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