À quelques mois de la présidentielle d’octobre 2025, des voix s’élèvent dans le Grand Nord camerounais pour réclamer un candidat « du changement ». Une plateforme baptisée Partisans du Changement du Grand Nord (PCGN), regroupant élus, universitaires et figures de la société civile, a déjà réuni plus de 200 signatures autour d’un « appel républicain ». Objectif : soutenir une candidature de rupture, porteuse d’un véritable espoir pour les Camerounais, qu’elle vienne ou non du Grand Nord.
Au Cameroun, cette région, qui regroupe les trois grandes zones du septentrion – l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord – concentre une part importante de la population et constitue un important bassin électoral. C’est aussi, paradoxalement, l’une des zones les plus pauvres du pays.
Parmi les seize initiateurs de cette démarche, Maître Abdoulaye Harissou, notaire à la retraite, ancien président de la Chambre des notaires du Cameroun et d’Afrique. « Nous ne voulons ni de poste de responsabilité, ni d’argent. Nous voulons le changement, tout simplement », affirme-t-il d’entrée. « Nous n’avons besoin de rien d’autre que le changement ».
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