À l’origine, la ceinture – obi en japonais – est créée dans un but simple : maintenir la veste de kimono, pour éviter de blesser le porteur et son partenaire. Mais les couleurs de ceinture et leur ordre permettent aussi d’identifier les grades et de motiver les élèves. Acquérir des couleurs devient une sorte de périple. Chaque couleur représente un signe distinctif, symbole d’une hiérarchie, venant récompenser et encourager les efforts et la progression du judoka. Objet de reconnaissance par ses pairs, la couleur de la ceinture lui sert à se fixer des limites et des étapes pour progresser.
Mais attention à bien distinguer les ceintures traditionnelles au Japon des ceintures occidentales ! Ces dernières ont été instaurées par Mikinosuke Kawaishi qui a considéré que les Occidentaux s’accommoderaient mal au système japonais. Traditionnellement il n’y a que trois couleurs dans le judo japonais : blanc, marron et noir pour débutant, en progression et confirmé. La blanche et la marron sont alors gardées pendant des années, ce qui requiert une grande patience. On a donc même créé des grades spéciaux pour récompenser les enfants dans leur progression sans les décourager.
Quand change-t-on de couleur de ceinture ?
En France, il existe huit ceintures unicolores, et de quatre à six ceintures bicolores, dont l’ordre correspond à la progression du judoka. Le passage de grade vers la ceinture supérieure implique une maîtrise de certaines techniques requises et nécessite un […] Lire la suite