Arrivée ce dimanche 5 janvier à Mayotte, la cheffe de file des députés du Rassemblement national entend « écouter » ses habitants pendant deux jours, jugeant que le plan de reconstruction prévu par le gouvernement après le passage du cyclone Chido « ne va pas assez loin ».
Pas de comité de soutien à l’arrivée ni d’accueil avec des couronnes de fleurs cette fois pour Marine Le Pen à Mayotte. Au regard du contexte, et bien que l’île soit depuis plusieurs années un terrain conquis du Rassemblement national, les militants locaux ont été priés de s’abstenir de toute démonstration d’enthousiasme. Pour la dirigeante d’extrême droite, l’idée est de s’afficher à l’écoute de la « souffrance » des Mahorais et s’en faire la « porte-parole » trois semaines après le passage dévastateur de l’ouragan Chido.
« On est encore confronté à l’urgence. Il y a encore la moitié de la population qui n’a pas d’électricité, il y a encore de la population qui n’a pas d’eau, qui n’a pas de nourriture », a-t-elle fait valoir. Pourtant, selon le ministère de l’Intérieur samedi, « 100% de la population est raccordée à l’eau courante » et « 69,7% de la population générale est alimentée » en électricité, « malgré des disparités importantes entre les communes ». « J’espère que la souffrance des Mahorais suffit à mettre la pression sur le gouvernement », a encore dit Marine Le Pen.
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