Depuis 2011, la Syrie fait face à une crise énergétique paralysante. Les conflits ont détruit les infrastructures, réduisant l’accès à l’électricité et au gaz. Aujourd’hui, à Damas, les foyers ne disposent que de deux heures d’électricité par jour, et les bouteilles de gaz, rares et coûteuses, peinent à répondre aux besoins de base.
Avec notre correspondant à Damas, Mohamed Errami
Dans la ville de Jaramana, située dans la banlieue du sud-est de Damas, Saeed, 40 ans, vit dans un appartement bien équipé : carrelage impeccable, four, réfrigérateur, machine à laver. Mais rien ne fonctionne : sans gaz ni électricité, tout est inutile.
Les coupures laissent sa famille dans le froid et l’obscurité, contraignant chacun à improviser pour le quotidien. « Nous ne pouvons ni conserver les aliments au réfrigérateur, car ils se gâtent, ni remplir d’eau nos réserves sur les toits et nous ne pouvons pas laisser les enfants prendre une douche, car l’eau ne peut pas être chauffée. Franchement, nous souffrons beaucoup de ce problème et nous espérons que Dieu le résoudra afin de pouvoir vivre une vie normale », raconte le père de famille.
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