Après deux jours de manœuvres autour de Taïwan, île que Pékin considère comme faisant partie de son territoire, « les navires de guerre et bateaux des gardes-côtes se retirent, mais quelques-uns restent encore à l’extérieur de la ligne des 24 milles marins », a déclaré à la presse Hsieh Ching-chin, chef adjoint de l’état-major pour le renseignement au ministère de la défense taïwanais. « Les points d’impact des tirs étaient assurément plus proches de Taïwan que par le passé », avait déclaré le militaire, dès le début des exercices, lundi 29 décembre 2025, ajoutant : « L’ampleur des exercices devient plus importante à chaque fois. »
En effet, l’armée populaire de libération (APL) s’est félicitée, lundi 29 et mardi 30 décembre, d’avoir dépêché des « groupes tactiques composés de navires d’assaut amphibie, de destroyers, de frégates et de drones, afin de mener des exercices dans les eaux à l’est de l’île de Taïwan, portant sur la projection de force multidimensionnelle, les opérations de percée et de raid par des unités d’élite, ainsi que la prise de ports stratégiques ».
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