« Cela a le mérite d’être intéressant parce que c’est nouveau », lâche Me Xavier Iochum. L’avocat messin a du mal à masquer son enthousiasme face au combat inédit qu’il prépare avec délectation pour le compte de la petite ville de Talange (Moselle), un peu plus de 8 000 habitants. Début janvier 2026, il va déposer pour elle auprès du tribunal administratif de Strasbourg un recours contre l’Etat pour négligence après la liquidation judiciaire, le 17 novembre, de trois des quatre sites d’Ascometal (devenu NovAsco), dont le siège social et son aciérie décarbonée, situés dans la ville mitoyenne d’Hagondange.
Le conseil municipal a voté cette décision le 1er décembre, alors que les 450 salariés d’Hagondange commençaient à recevoir leurs lettres de licenciement pour exécution au mardi 30 décembre. Un gâchis que cette commune compte contester. Car, depuis 2014, 213 millions d’euros d’argent public, dont 210 millions provenant de l’Etat, ont été versés pour accompagner les quatre repreneurs successifs de ce fleuron français de la sidérurgie.
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