- Créer du lien, optimiser pour faire mieux avec moins, favoriser l’entre aide…
- L’entrepreneur Frédéric Mazzella ambitionne d’apporter de la valeur ajoutée sociale et environnementale.
- Dans le podcast « Impact Positif » animé par Sylvia Amicone, il déploie sa stratégie.
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Impact positif
Au début des années 2000, Frédéric Mazzella doit rentrer dans sa famille vendéenne pour partager les fêtes de fin d’année. Il s’y prend au dernier moment et tous les trains affichent complet. Il finit par appeler sa petite sœur pour lui demander de faire un détour pour passer le prendre au passage avec sa voiture. Sur le trajet, il voit des centaines de véhicules rouler avec le seul conducteur. Il se rend compte que les places se trouvent dans les voitures et imagine Blablacar. L’entreprise assure que l’optimisation technologique du monde physique permet aujourd’hui d’éviter 2,5 millions de tonnes de CO₂ par an.
En 2022, Frédéric Mazzella se lance dans un nouveau projet : une plateforme de dons pour les entreprises et les particuliers à destination des associations. Il développe sa stratégie dans le podcast de celles et ceux qui ont un impact positif sur la société et sur le monde, à écouter ci-dessus. L’émission est diffusée tous les samedis après-midi sur LCI, canal 15 de la TNT. « Je suis très sensible à l’évolution du climat. Je me déplace à vélo tous les jours et j’essaie de me limiter au strict nécessaire. Cette plateforme remplace des cadeaux physiques, qu’il faut fabriquer souvent à l’autre bout de la planète, par des dons vers des projets à impact social, environnemental et sanitaire. »
Pour l’entrepreneur, ces cagnottes solidaires peuvent servir de tremplin au changement : « Profitez des occasions des fêtes de fin d’année pour dire à votre entourage de faire un don plutôt que de vous offrir quelque chose d’inutile qui terminera dans un tiroir. »
La plateforme Dift (nouvelle fenêtre) revendique déjà une redistribution de 20 millions d’euros vers 300 associations, accompagnés par 350 entreprises mécènes, dont une douzaine du CAC 40. « Le cadeau, c’est universel. Parcourir les projets, c’est beaucoup d’émotions. Des gens agissent sur le terrain et s’emparent des vrais problèmes. Ça donne beaucoup d’espoir »
, s’enthousiasme l’entrepreneur. Dift cherche à renouer la confiance entre les donneurs et les associations : « Les projets que nous soutenons se basent sur des critères rigoureux en termes de gouvernance et de suivi. Nous aidons des organismes qui retirent du plastique des océans, d’autres qui sauvent des espèces en voie de disparition, d’autres qui redonnent le sourire aux enfants dans les hôpitaux… »
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« Donner doit faire partie de nos vies »
Aujourd’hui, 53% des donateurs ont 60 ans ou plus. Les dons stagnent et le secteur ne parvient pas à se réinventer. « Il faut innover et trouver un moyen de moderniser la générosité, la rendre compatible avec tous les modes de fonctionnement de la société. Donner à des associations doit faire partie de nos vies et devenir un marqueur de réussite »
, préconise Frédéric Mazzella. L’entrepreneur ambitionne d’initier de nouvelles méthodes pour attirer les plus jeunes : « Il faut que ce soit aussi facile de donner que d’interagir sur les réseaux sociaux. Donner doit devenir désirable. Si Blablacar fonctionne aussi bien, c’est parce que nous avons réussi à rendre la plateforme cool et attractive. »
Pendant tout le mois de décembre, la plateforme organise la diftember. Objectif : récolter un million d’euros. « Donner rend heureux, on se sent mieux juste après. Quand on aide, on se dit qu’on sera aidé par la suite »
, encourage Frédéric Mazzella.











