- Jeudi 4 décembre, l’application immobilière SeLoger a partagé sa rétrospective de l’année.
- Le groupe dévoile les annonces qui ont fait le plus cliquer les Français.
- Si des biens d’exception sortent du lot, d’autres annonces qui ont marqué l’année sont le reflet d’un marché où les acheteurs recherchent le prix juste.
L’année 2025 touche à sa fin et vous avez peut-être conclu un projet immobilier après avoir épluché pendant des heures les annonces immobilières. D’ailleurs, il n’est pas obligatoire d’avoir un projet d’achat ou de location pour divaguer sur les sites d’immobilier ! « 70% des Français regardent des annonces sans projet prédéfini à court terme »
, confie Maud Valentini, directrice des études d’opinion chez SeLoger, au micro du 20 heures de TF1. Selon le bilan 2025 de SeLoger publié le 4 décembre dernier, près de 9 millions de Français se sont connectés chaque mois sur l’application immobilière.
Si de nombreux biens d’exception ont retenu l’attention des internautes, d’autres sont le reflet d’une certaine volonté d’économies puisque les annonces affichées nettement en dessous des prix du marché ont le plus attiré les Français. Cependant, cette recherche du prix plus attractif n’illustre pas un « désengagement du rêve immobilier »
selon SeLoger, mais plutôt « une quête accrue de cohérence et d’opportunité »
. L’annonce qui a cumulé le plus de vues est un appartement de 70 m² situé en bas de maison dans le quartier Valbourdin à Toulon (Var) affiché à 206.500 euros. Soit un prix de 2.993 euros au m², environ 11% de moins que le prix moyen habituel dans le secteur.
Les appartements et maisons qui ont récolté le plus de clics dans les grandes villes
Les recherches d’appartements ont été particulièrement importantes à Paris, Marseille et Nice. « Ce sont elles qui ont concentré le plus grand nombre de clics des utilisateurs »
selon le communiqué de la plateforme immobilière. Du côté de la capitale, c’est un appartement entièrement rénové de 160 m² affiché au prix de 3,9 millions d’euros et situé dans le centre, rue Danielle Casanova, qui a attiré tous les regards. À Marseille, c’est le côté bon plan qui a attisé la curiosité. L’annonce la plus vue de la cité phocéenne est un T2 de 54 m² affiché à 80.000 euros, soit 60% moins cher que les prix moyens des appartements marseillais. À Nice, SeLoger observe que l’annonce la plus vue illustre le parfait équilibre entre charme, surface et prix avec un loft de 118 m² à 3.600 euros le m², soit 32% en dessous de la moyenne locale au 1ᵉʳ décembre 2025.
Du côté des maisons, Marseille fait une nouvelle fois partie des grandes villes les plus populaires. Le top 3 est complété par Toulouse et Bordeaux. La maison la plus cliquée de la capitale des Bouches-du-Rhône est une habitation mitoyenne dans le quartier Saint-Loup/Saint-Tronc affichée à 325.000 euros. Un prix une nouvelle fois attractif selon SeLoger qui constate que le bien proposait par ailleurs des volumes agréables, un extérieur et un bon emplacement. Même constat à Toulouse où la maison la plus cliquée était affichée à 169.900 euros pour une surface de 91 m². Un prix de plus de moitié inférieur à la moyenne. À Bordeaux, c’est plutôt le beau qui l’a emporté puisque c’est une belle échoppe de 68 m² affichée à près de 400.000 euros qui a établi le record de clics.
Quels ont été les biens les plus chers ?
Si les bons plans attirent, les internautes se sont aussi autorisés à rêver en jetant un œil aux annonces immobilières les plus chères. Pour certains, il s’agit même d’une passion. « Je regarde les annonces à peu près une heure par soir. Ça a un aspect complètement compulsif. Par exemple, je vais voir un lotissement qui se crée, je vais arrêter, je vais faire demi-tour puis je vais aller voir un peu ce qui se fait, à combien c’est à vendre »
, livre Melissa à TF1, une trentenaire fan de petites annonces immobilières. À Paris, l’annonce la plus onéreuse affichée est une propriété de 578 m² avec jardin-terrasse de 101 m² et bassin de nage située dans le quartier Vaneau-Babylone dans le 7ᵉ arrondissement. Une propriété issue de la réhabilitation d’anciens ateliers affichée à 17,8 millions d’euros. Elle devance un hôtel particulier entièrement rénové dans le 8ᵉ arrondissement, à Madeleine, au prix de 15 millions d’euros. Le classement est clôturé par une villa contemporaine de 247 m² située au Cap de Nice avec un accès direct à la mer. Le tout pour la modique somme de 8,7 millions d’euros.









