Une semaine après une attaque qui a coûté la vie à trois Américains en Syrie, les Etats-Unis ont frappé, dans la nuit de vendredi à samedi des « bastions » du groupe djihadiste Etat islamique (EI), tuant au moins cinq de ses membres, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Alors que « plus de 70 cibles » ont été visées sur l’ensemble du pays, Donald Trump a parlé de « très lourdes représailles » en réponse à l’attaque, imputée par Washington à l’EI, qui avait tué deux soldats et un civil américains, un interprète, le 13 décembre dans la région désertique de Palmyre. « Nous frappons très fort contre des bastions de l’EI », a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, peu après l’annonce par le Pentagone du début de l’opération.
Parmi les cinq personnes tuées, selon l’OSDH, figure « le chef d’une cellule » de l’EI chargée des drones, a précisé samedi à l’Agence France-Presse (AFP) le responsable de l’ONG, Rami Abdel Rahman. Les frappes ont visé des cellules de l’EI dans les régions de Homs, Rakka et Deir ez-Zor, d’après une source sécuritaire.
C’est la première fois qu’un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d’une coalition islamiste, qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis. Le gouvernement syrien « réitère son solide engagement à combattre l’EI et à s’assurer qu’il ne bénéficie d’aucun refuge sur le territoire syrien », a affirmé le ministère des affaires étrangères dans une déclaration publiée sur X peu après les frappes américaines, sans toutefois les mentionner directement.












