- Donald Trump a annoncé que l’armée américaine avait procédé à de « très lourdes représailles » contre le groupe terroriste Daech en Syrie.
- Une riposte après une attaque qui a tué deux militaires américains et un interprète quelques jours auparavant.
« Nous frappons très fort contre des bastions de l’EI »
. Donald Trump a déclaré vendredi sur Truth social que le groupe Etat islamique était visé par de « très lourdes représailles »
en Syrie, après une attaque qui a coûté la vie il y a près d’une semaine à deux militaires américains et un interprète. Des avions de chasse, des hélicoptères et de l’artillerie ont frappé « plus de 70 cibles à de multiples endroits dans le centre de la Syrie »
, a précisé le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom
Une opération « massive »
pour « éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d’armement »
, a fait savoir le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X. Il s’agit d’une « réponse directe »
et d’une « déclaration de vengeance »
, a-t-il ajouté, en affirmant : « Aujourd’hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d’ennemis. Et nous allons continuer. »
Le Centcom a précisé que l’opération avait débuté à 16h heure de Washington (21h GMT) et que « plus de 100 munitions de précision »
avaient été employées contre des positions du groupe Etat islamique.
Les frappes ont été menées dans le désert près de la ville de Homs et dans des zones rurales près de Deir ez-Zor et Raqqa, a affirmé à l’AFP une source sécuritaire syrienne. Aux explosions ont succédé « des éclats de tirs de calibre moyen dans le désert »
au sud-ouest de Raqqa, a déclaré un responsable de la province, ajoutant qu’il s’agit de zones sous le contrôle du gouvernement syrien. Le Centcom affirme que depuis l’attaque de samedi contre ses troupes, « les Etats-Unis et leurs forces alliées ont mené 10 opérations en Syrie et en Iraq, aboutissant à la mort ou au placement en détention de 23 terroristes. »
L’homme qui a tué trois Américains dans la région désertique de Palmyre a été identifié comme étant un membre des forces de sécurité syriennes. C’est la première fois qu’un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d’une coalition islamiste qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis.
Le groupe jihadiste État islamique avait contrôlé la région de Palmyre avant d’être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019. Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.
Lors de la visite du président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, à Washington le mois dernier, Damas avait rejoint la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis.










