Le tribunal administratif (TA) de Rouen a tranché, 19 décembre, en faveur de la Communauté urbaine (CU) Le Havre Seine Métropole et de son président Edouard Philippe dans son bras de fer avec Judith (elle a requis l’anonymat), ex-directrice générale adjointe (2020-2023) de la collectivité. Dans son jugement, la juridiction a rejeté une requête de la haut-fonctionnaire, dans une procédure parallèle de la plainte pénale déposée en 2023 contre M. Philippe et Stéphanie de Bazelaire, son adjointe à la mairie du Havre chargée de l’innovation et du numérique. Une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF) a été ouverte pour « prise illégale d’intérêts », « détournement de fonds publics », « favoritisme » et « harcèlement moral ».
Dans sa requête auprès du TA de Rouen, Judith contestait la décision de la CU, en avril 2023, de ne pas lui octroyer la protection fonctionnelle – mesure de protection due par l’administration aux agents publics dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions – à la suite des accusations de « harcèlement moral » qu’elle a formulées. Elle dénonçait aussi le fait que son contrat à durée déterminée n’ait pas été renouvelé par M. Philippe, prétendument en raison d’un défaut d’expertise et d’implication.
Il vous reste 77.23% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.











