Pour la deuxième fois, le Centre Pompidou occupe une partie des galeries du Grand Palais. Cette politique d’occupation cherche à pallier la fermeture du centre pour quelques années pendant ses travaux, la réouverture étant prévue « à l’horizon 2030 » selon la communication officielle de l’institution. Et, pour la deuxième fois, le Musée national d’art moderne expose un fragment de sa collection.
Après l’art « brut », c’est cette fois le dessin « sans limite ». Cette dernière précision était nécessaire, tant les pratiques artistiques qui ont le papier pour support ont changé au long du siècle. Il y a bien longtemps en effet que le crayon, l’encre, le fusain ou le pastel sur une feuille blanche ne sont plus les seuls instruments de ce que l’on appelle aujourd’hui plus souvent « arts graphiques » que dessin. C’est du reste la terminologie employée aussi à Beaubourg : l’exposition se fonde sur les collections du Cabinet d’art graphique.
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