En novembre, plus de 580 trains, sur les 2 200 qui roulent entre Toulouse (Haute-Garonne) et Auch (Gers), ont été supprimés en raison notamment d’un défaut d’aiguillage. « Je suis arrivé, à plusieurs reprises, à la gare Saint-Cyprien Arènes, à Toulouse, sans savoir que mon train avait été annulé. Et, personne ne nous a aiguillés vers une autre solution de transport », s’agace Sébastien (les personnes interrogées n’ont pas souhaité donner leur nom de famille), un voyageur régulier de cette ligne très fréquentée. Conséquence, ce chef de projet dans l’événementiel a été contraint à plusieurs reprises de prendre un bus et de marcher trois quarts d’heure en fin de journée pour rejoindre son domicile à Pibrac, une commune située à l’ouest de la métropole.
Axel, lui, emprunte tous les dimanches soir la ligne Toulouse-Tarbes, trajet effectué en moins de deux heures d’ordinaire. Mais l’élève, inscrit en deuxième année de classe préparatoire, constate des retards à répétition. « Ça ne me fait pas rire du tout. Car, je suis coincé dans le train, je n’ai pas de réseau Wi-Fi et je suis privé de sommeil une partie de la soirée. Le lendemain, en cours, je suis fatigué », déplore l’étudiant qui envisage d’intégrer l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes.
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