Avec nos correspondants à Jérusalem et à Gaza, Frédérique Misslin et Férial Abdou
Ibtisam Mahdi vit à Tel al-Hawa avec son mari et ses deux enfants dans un logement en très mauvais état : « Un char a frappé une colonne de fondation de l’immeuble et le plancher de l’appartement est descendu de 35 centimètres. Les murs se sont inclinés vers l’extérieur. C’est un immeuble de trois étages, mais nous y vivons encore car vivre sous des tentes est extrêmement difficile. »
Ibtisam a vécu dans un abri précaire l’été dernier, plus jamais dit la mère de famille qui préfère prendre des risques : « Si tu essaies de planter un clou, le mur risque de s’effondrer. Si tu touches le mur ou que tu le pousses, il bouge. Il peut tomber à tout moment. »
Les autorités tentent d’alerter la population sur ce type de dangers, comme l’explique Husni Mouhanna, le porte-parole de la municipalité de Gaza : « Nous exhortons tous les citoyens à éviter de rester dans les lieux endommagés ou susceptibles de s’effondrer, en particulier en cas d’éboulements ou d’apparition de fissures dans ces bâtiments. »
Des conseils pas toujours entendus par la population gazaouie.
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