Le reset des relations entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni vient de franchir une nouvelle étape. Six ans après le Brexit, le gouvernement travailliste de Keir Starmer et la Commission européenne, présidée par Ursula von der Leyen, ont trouvé, mercredi 17 décembre, un accord en vue de l’association du Royaume-Uni au programme Erasmus+ d’échange d’étudiants, d’apprentis et d’élèves du secondaire, à partir du 1er janvier 2027. « Nous offrons ainsi à nos jeunes la possibilité de participer de nouveau au programme Erasmus+, leur ouvrant la voie à de nouvelles expériences communes et à des amitiés durables », a salué Ursula von der Leyen. Cet accord « prouve que le nouveau partenariat avec l’UE fonctionne », s’est félicité Nick Thomas-Symonds, le ministre britannique des relations avec l’Europe.
Cette réintégration est symbolique, tant Erasmus, lancé en 1987, est emblématique dans le paysage européen. C’est l’un des programmes les plus connus et les plus populaires sur le Vieux Continent : plus de 15 millions de jeunes en ont bénéficié depuis sa création.
Le premier ministre britannique d’alors, Boris Johnson, avait refusé de prolonger la participation du Royaume-Uni à Erasmus+, au motif que son coût excédait ses bénéfices. Il est vrai que les étudiants européens profitant de cet échange subventionné au Royaume-Uni étaient plus nombreux que les étudiants britanniques postulant pour des cursus dans des établissements du continent.
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