- Il y a un an, le cyclone Chido a dévasté Mayotte.
- Depuis, les stigmates sont toujours bien visibles.
- Une nouvelle saison des pluies arrive, ce qui ne va rien arranger.
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La Matinale
Un an après le passage du cyclone Chido, Mayotte n’est toujours pas remise. À Mamoudzou, une décharge à ciel ouvert est située à quelques centaines de mètres de la route. Appareils électroménagers et meubles y ont été entassés. Plastique, bois, ferraille attendent toujours d’être triés avant d’être exportés, car il n’y a pas d’incinérateur sur l’île.
« Les types de déchets sont plutôt des encombrants qui, en cas de pluie, peuvent favoriser la formation de gites larvaires. Donc les moustiques qui peuvent venir et propager des maladies comme le chikungunya, la dengue
« , prévient Chandor Cassam, directeur général des services SIDEVAM976.
Pas moins de 60% des constructions de l’île ont été endommagées par le cyclone. Les prix des matériaux ont bondi de 40%, le temps d’intervention des professionnels a doublé. La vie sur l’île n’a donc pas pu revenir à la normale. Et alors qu’une nouvelle saison des pluies arrive, cela pose un problème.
« On a des infiltrations dans les salles et à un moment donné, les enseignants vont dire qu’ils ne peuvent pas continuer à travailler
« , regrette Ali Al-Omar, directeur de l’école A.M.P.E Arc-en-Ciel. Le toit n’a pas pu être réparé sur la totalité de l’école.
Sur le port de plaisance, les carcasses des bateaux sont toujours bien visibles. « Un an après, c’est vraiment abusé
« , estime Stéphan Gurvan, gérant de « Mayotte Découverte ».









