Même si l’année n’est pas terminée et que la décision de la banque centrale américaine le 10 décembre est attendue avec fébrilité, l’année 2025 devrait être un bon cru pour l’ensemble des actifs financiers.
Les Bourses ont globalement progressé en 2025, mais pas de la façon dont on le prévoyait au début de l’année. Alors que les observateurs anticipaient un essoufflement des actions américaines au profit de celles des entreprises européennes, tous les marchés ont réalisé des performances comparables sur l’année. Ainsi, début décembre, l’indice S&P 500 de la Bourse américaine et l’Euro Stoxx 50 des principales valeurs européennes avaient tous deux progressé de plus de 16 %. « Les investisseurs qui étaient absents de la zone euro sont revenus, mais, en même temps, il était dangereux de sous-pondérer les actions américaines », observe Jean-Patrick Mousset, directeur de l’advisory à la Banque transatlantique. Tandis que certains s’interrogent sur la formation d’une bulle autour des valeurs américaines du secteur de l’intelligence artificielle (IA), 2026 sera-t-elle nettement favorable aux actions du Vieux Continent ?
« Les données font réfléchir les investisseurs »
Les avis sont partagés. « Ces dernières années, l’intelligence artificielle a dominé les rendements des actions internationales. Nous pensons que les risques de sous-performance augmentent, car la concentration atteint des sommets inégalés depuis plusieurs décennies », jugent les experts d’Invesco Strategy & Insights. Ils ont calculé qu’une poignée d’entreprises spécialisées dans l’IA ont généré plus de la moitié des rendements de l’indice S&P 500 et près d’un tiers des rendements boursiers mondiaux en 2025.
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