- Dans « Le 13H à vos côtés », le JT de TF1 vous accompagne face aux problèmes du quotidien.
- Au menu ce vendredi, la question d’une habitante de l’Ain à propos de l’indemnisation des dégâts d’une tempête.
- Ani Basar lui répond sur le plateau de Marie-Sophie Lacarrau.
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Le 13H à vos côtés
Marie, qui habite dans l’Ain, explique que le 4 octobre dernier, de grosses rafales ont projeté le dôme de l’abri de sa piscine sur son chalet de jardin, occasionnant pour plus de 4.200 euros de dégâts. Mais l’assurance refuse de l’indemniser car d’après elle, le vent ne soufflait qu’à 47 km/h. Quels sont ses recours ?
Quand une tempête fait des dégâts, est-ce que la vitesse du vent est un argument valable pour qu’une assurance refuse une indemnisation ? Eh bien oui, parfois, c’est même une condition essentielle. Le dôme de l’abri de piscine d’Anne-Marie s’est complètement décroché, il s’est encastré dans le chalet. Et là, deux versions s’opposent : pour Anne-Marie, tout cela est dû à la force du vent ce jour-là. Pour son assurance, pas forcément puisque la vitesse du vent n’excédait pas 47 km/h, et ce n’est pas suffisant.
Quelles sont les règles d’indemnisation lors d’un événement climatique ? C’est simple : il faut faire jouer la garantie « tempête » ou « événements climatiques » de votre assurance habitation. Elle couvre les dommages liés aux effets du vent, mais aussi à la pluie ou à la grêle. Et vous avez cinq jours, avec les photos, pour déclarer le sinistre. Attention : si les dégâts sont liés au vent, vous devez parfois prouver que la vitesse des rafales était suffisamment forte pour être responsable du sinistre.
Qu’est-ce que cela veut dire des vents « suffisamment forts » ? Votre assureur va, entre autres, vérifier si la tempête a détruit ou détérioré d’autres biens autour de chez vous, dans votre commune ou même les communes voisines. Mais il faut le savoir, parfois, certains assureurs refusent l’indemnisation si la vitesse du vent est inférieure à 100 km/h. C’est le cas de l’assurance d’Anne-Marie.
Comment savoir à quelle vitesse soufflait le vent ? Pour obtenir des preuves, il faut se procurer ce qu’on appelle un certificat d’intempérie. N’hésitez pas à en faire la demande auprès de la station météo la plus proche de chez vous, c’est souvent Météo France, et là deux cas de figure : soit les chiffres attestent bien de vents violents, à plus de 100 km/h, et là, il faut tout de suite envoyer par lettre recommandée une contestation à votre assureur. Soit les chiffres donnent raison à votre compagnie d’assurance : le vent soufflait bien pour Anne-Marie à 47 km/h ce jour-là… Et là, pour elle, la réclamation se complique…
Mais Anne-Marie n’a pas tout perdu, car entre temps, son assureur a revu sa position. On l’a contacté : il maintient que la vitesse du vent était assez faible, mais comme d’autres dégâts ont été recensés chez les voisins d’Anne-Marie, il va l’indemniser : « Le fait que plusieurs habitations aient été touchées nous permet d’estimer qu’il y a eu de forts vents à un instant T
« , estime-t-il. Anne-Marie va recevoir 3.400 euros sur les 4.200 pour les dégâts dans son jardin. Le litige est donc réglé !
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