Que l’on soit à Montréal ou à Bruxelles, le chapiteau du Cirque du Soleil est identique. De loin, il ressemble à un palais oriental gonflable avec ses mâts successifs qui culminent à 25 mètres. A l’intérieur, 2 500 spectateurs. Certains boivent des bières, d’autres mangent du pop-corn. Le plus épatant ? Retrouver là-bas et ici le même mélange tranquillement intergénérationnel, la même attente joyeusement excitée.
L’euphorie est au rendez-vous, le 30 octobre, pour Alegria. Un nouveau jour, un « classique » du Cirque du Soleil, à l’affiche du 11 septembre au 9 novembre à Bruxelles, et à partir du 20 novembre à Chatou (Yvelines). Créée en 1994, cette valeur sûre a attiré plus de 14 millions de spectateurs dans 255 villes à travers le monde jusqu’en 2013. Elle a été conçue par l’équipe de choc composée de Guy Laliberté, l’un des fondateurs de la troupe en 1984, son complice Gilles Sainte-Croix, et le metteur en scène italien Franco Dragone (1952-2022), signature majeure du Cirque du Soleil.
Remonté en 2019, le spectacle, dont le tube musical Alegria imprime vite les neurones, est emblématique de l’esthétique chamarrée de la compagnie. Sur un fil narratif flottant autour d’un personnage de roi bouffon, il combine numéros acrobatiques renversants, musiques et chants, apparitions de personnages fantastiques jaillis d’un univers parallèle. Et, bien sûr, des costumes mirobolants et des maquillages en rapport, heureusement allégés, avec le temps, pour laisser respirer le visage et la personnalité de chacun des acrobates.
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