- À partir du 1er janvier 2026, la recherche des PFAS (polluants éternels) sera systématique dans l’eau du robinet.
- Les habitants concernés par leur présence seront peut-être condamnés à acheter de l’eau en bouteille, ou à la filtrer.
- Le 20H de TF1 a fait un tour d ‘horizon de ce que propose le marché en la matière.
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Le 20H
Fini le petit goût de chlore et de calcaire qu’il détestait. Aurélien filtre désormais systématiquement son eau du robinet avec la carafe qu’il montre dans le reportage du 20H ci-dessus. 30 euros à l’achat, et 7 euros le filtre à changer chaque mois. « C’est super simple, c’est vraiment un jeu d’enfant. Je n’ai pas besoin d’aller au magasin chercher des packs d’eau. En plus, ça a un intérêt écologique »
, estime-t-il.
Comme Aurélien, 2 Français sur 10 sont aujourd’hui équipés d’un système de filtration de l’eau du robinet. Pour séduire les 8 autres, le leader du marché s’est lancé dans une guerre de territoire. Il ne se contente plus du rayon électroménager, et débarque pour la première fois au milieu des eaux minérales en bouteille. « C’est un rayon qui est beaucoup plus fréquenté et c’est en ce sens qu’il est stratégique aussi pour nous. L’idée, c’est que les consommateurs au moment de leur acte d’achat puissent avoir l’alternative à l’eau en bouteille »
, explique Antoine Giuntini, directeur de Brita France.
Ça retient tellement de choses que ça retient quasiment tous les minéraux de l’eau.
Ça retient tellement de choses que ça retient quasiment tous les minéraux de l’eau.
Patricia Chairopoulos, journaliste à 60 millions de consommateurs
Carafes, filtres à visser sur le robinet, et même gourdes, tous ces systèmes promettant une eau saine sont-ils vraiment utiles ? Voici comment la plupart d’entre eux fonctionnent. D’abord, un filtre de charbon capable de capter certains métaux lourds comme le plomb, le cuivre, le chlore, mais aussi certains pesticides. Et un filtre de résine retirant le calcaire. Point bonus pour le filtre à visser sur le robinet, capable en plus de retenir les microplastiques, et même les résidus de médicaments.
Mais aucun d’entre eux ne retient les polluants éternels, qui augmentent le risque de cancer. Les fabricants mettent donc en avant une nouvelle solution : l’osmoseur, à installer sous l’évier. L’eau est mise sous pression pour traverser une membrane ultra-fine bloquant 95% de toutes les impuretés. Mais attention, ironie du sort, l’eau devient trop pure. « L’osmoseur, c’est très efficace, mais ça retient tellement de choses que ça retient tout et même quasiment tous les minéraux de l’eau. Comme le calcium, comme le magnésium (…), et ce n’est pas bon pour l’organisme »
, résume la journaliste spécialisée de 60 millions de consommateurs
, Patricia Chairopoulos.
Avant de boire cette eau trop purifier, il faut donc la reminéraliser avec des cartouches prévues à cet effet. Un surcoût supplémentaire qui oblige à sortir la calculatrice. En prenant en compte l’achat de l’appareil lui-même, les filtres, le prix de l’eau du robinet, l’osmoseur revient à 695 euros par an à une famille de quatre.
Pour une carafe filtrante, cela coûtera 124 euros, et 150 euros pour le filtre sur robinet. Mais même le choix d’un osmoseur reste moins cher que d’acheter de l’eau minérale en bouteille toute l’année : 876 euros en moyenne. Si vous sautez le pas, un conseil, changez vos filtres régulièrement. Ce sont des nids à bactéries et à germes, et finissent par relâcher toutes ces substances dans l’eau.











