Maxime Boutkevitch journaliste et militant ukrainien, a reçu ce lundi 29 septembre à Strasbourg le prix des Droits de l’Homme Vaclav Havel, décerné par l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Une récompense qui souligne « des actions exceptionnelles de la société civile en faveur de la défense des droits humains en Europe et en dehors du continent ».
Maxime Boutkevitch, ancien journaliste ukrainien et militant des droits de l’homme, est connu pour sa défense des droits des réfugiés, des personnes déplacées et des apatrides. Il est également cofondateur du centre des droits humains Zmina en Ukraine.
Au début de l’invasion russe, il rejoint les forces armées de son pays et est capturé dans la région de Louhansk, condamné à 13 ans de détention, avant d’être échangé en 2024. Maxime Boutkevitch est donc resté en captivité plus de deux ans. Dans son discours de remerciement, il a appelé les Européens à ne pas oublier les Ukrainiens, mais aussi à soutenir les défenseurs des droits de l’homme où qu’ils soient.
Deux autres journalistes mis à l’honneur
Il a ainsi souligné l’importance du travail des deux autres journalistes en lice pour ce prix : la Géorgienne Mzia Amaghlobeli, la première femme journaliste emprisonnée pour des motifs politiques depuis l’indépendance du pays en 1991 et Ulvi Hasanli, journaliste azerbaïdjanais, directeur du média indépendant Abzas Média, qui a révélé des allégations de corruption dans les hautes sphères du pouvoir dans son pays. Il est, lui aussi, emprisonné depuis l’été 2025 dans des conditions alarmantes selon Amnesty International.
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