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1er juin 2009 : 228 personnes portées disparues
Le 1er juin 2009, un Airbus A330 effectuant le vol AF447 entre Rio de Janeiro et Paris décroche brutalement et s’écrase dans l’océan après une chute vertigineuse de 10 000 mètres. L’avion d’Air France transportait 228 passagers dont 12 membres d’équipage. L’Airbus d’Air France, qui transportait 228 passagers dont 12 membres d’équipage, a complètement disparu des radars tôt le lundi matin quelques heures après son décollage de Rio la veille au soir. Il n’y aura aucun survivant.
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17 et 18 mars 2011 : Airbus et Air France mis en examen
Premier tournant majeur dans cette affaire hors-normes. Près de deux ans après la catastrophe aérienne, la compagnie aérienne Air France et le constructeur européen Airbus sont mis en examen pour « homicides involontaires » dans le cadre de l’enquête sur le crash du vol Rio – Paris.
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1er mai 2011 : une première boîte noire repêchée
Ce jour-là, l’une des deux boîtes noires de l’Airbus A330 d’Air France est retrouvée au fond de l’océan par les enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), en charge de l’enquête technique de la catastrophe. « La découverte de la première de cet enregistreur de vol marque une étape cruciale dans la poursuite de l’enquête. Après près de deux ans d’attente, les familles des victimes vont peut-être pouvoir comprendre les circonstances de l’accident », commentait la ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, dans un communiqué.
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5 juillet 2012 : le BEA évoque erreurs humaines et défaillances techniques
Quinze mois après la découverte de la première boîte noire, les experts du BEA livrent leurs conclusions sur l’accident du vol Rio – Paris. Le rapport du Bureau d’enquêtes et d’analyses cible la défaillance des sondes Pitot, un petit appareil situé à l’extérieur de la carlingue et indispensable pour mesurer la vitesse d’un avion.
Sur le funeste vol, le givrage des sondes a faussé les indications données aux pilotes. Dans son rapport, le BEA pointe aussi un défaut de formation. « Le directeur de vol donnait des ordres de cabrer l’appareil qui ont probablement influé sur le pilote », dit le rapport.
Les conclusions du BEA le 5 juillet 2012 (Crédit :AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK (Photo by PATRICK KOVARIK / AFP)
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10 Octobre 2022 : deux fleurons de l’aviation à la barre
À l’issue d’un combat judiciaire long de treize ans, le procès d’Airbus et Air France s’ouvre le lundi 10 octobre 2022 jusqu’au 8 décembre au tribunal correctionnel de Paris. Au premier jour d’audience, les dirigeants du transporteur européen et de la compagnie aérienne tricolore ont fait part de leur compassion auprès des victimes mais contestent toute faute. Les deux entreprises encourent 225 000 euros d’amende.
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17 avril 2023 : Airbus et Air France relaxés
La décision était très attendue, elle est arrivée au printemps 2023. Le tribunal correctionnel de Paris a mis hors de cause les deux entreprises, jugeant que, si des « fautes » avaient été commises, « aucun lien de causalité certain » avec l’accident n’avait « pu être démontré ». « La compagnie gardera toujours en mémoire le souvenir des victimes de ce terrible accident et exprime sa plus profonde compassion à l’ensemble de leurs proches », a réagi Air France dans un communiqué. De son côté, Airbus a estimé que cette décision était « cohérente ». Pour les parties civiles, c’est la douche froide. De nombreuses familles de victimes ont laissé éclater leur colère face à ce verdict.
27 avril 2023 : un nouveau procès aura lieu
Le parquet général de Paris a annoncé, jeudi 27 avril, faire appel du jugement de relaxe du constructeur Airbus et de la compagnie aérienne Air France. En interjetant appel de cette relaxe, le parquet général entend donner « leur plein effet aux voies de recours prévues par la loi” et « soumettre l’affaire à un second degré de juridiction », indique-t-il dans un communiqué. Ce second procès s’ouvre ce lundi 29 septembre.









