« On est obligé de faire attendre les gens » : les cas de Covid se multiplient, la vaccination maintenue au 14 octobre

• Un nouveau variant du Covid est à l’origine d’une flambée des cas.
• Le virus recommence à circuler sous une forme très contagieuse.
• La campagne de vaccination débutera le 14 octobre, en même temps que celle de la grippe.

Le virus circule à nouveau sous une forme très contagieuse. « J’ai fait un test ce matin et j’étais positif », raconte un passant masqué dans le reportage du 20H ci-dessus. L’homme aurait aimé se faire vacciner plus tôt, mais le nouveau vaccin, adapté aux derniers variants connus, n’est pas encore arrivé en pharmacie. 

« On a une partie de la population qui reçoit le papier et qui fonce directement à la pharmacie pour se faire vacciner, pensant que ça commence tout de suite. Malheureusement, on est obligé de faire attendre les gens encore quelques semaines », confirme un pharmacien au micro de TF1. Même si le nombre de tests positifs augmente, avec 1 sur 4 aujourd’hui contre 1 sur 10 l’été dernier, le ministère de la Santé a maintenu la date du 14 octobre pour démarrer la campagne de vaccination, en même temps que celle de la grippe. 

C’est important de se faire vacciner, même si on a été vacciné il y a un an, parce que la protection contre les formes sévères diminue au bout de six mois.

Anne-Claude Crémieux, infectiologue

« Espérons qu’on n’attrapera rien d’ici là, voilà, c’est tout », se résigne une dame, « j’ai déjà été vaccinée cinq fois, on a peut-être encore quelques petits restes quand même ». Les vaccins antérieurs ne sont pourtant pas suffisants. Il est fortement conseillé de recevoir une nouvelle injection, surtout au-delà de 65 ans, ou en cas de comorbidités et pour les femmes enceintes. 

Mais tout le monde y a droit et elle est gratuite pour tous. « C’est important de se faire vacciner, même si on a été vacciné il y a un an, parce que la protection contre les formes sévères diminue au bout, en gros, de six mois », explique la professeure Anne-Claude Crémieux. 

En attendant, la meilleure barrière reste le masque chirurgical, qu’on voit réapparaître ces derniers jours. « Dans les transports, les gens toussent, ils se mouchent, ils ne portent pas le masque », déplore le client d’une pharmacie. « Ça, il faut le répéter, parce que ça a été oublié. Donc, dès qu’on sent qu’on a des symptômes, même si ce n’est pas positif, on porte un masque », martèle Yorick Berger, porte-parole de la Fédération des pharmaciens de France (FSPF). Le nouveau variant ne serait pas plus sévère que les précédents, mais il peut tout de même provoquer de fortes fièvres et d’intenses maux de tête et de gorge.