Depuis mercredi 12 mars, l’ex-président philippin, Rodrigo Duterte, est sous la garde de la Cour pénale internationale. Arrêté la veille à l’aéroport de Manille, il est suspecté de crimes contre l’humanité commis dans le cadre de sa guerre contre la drogue. Après son arrivée à La Haye, ses partisans se sont rassemblés pour s’opposer à son arrestation.
Avec notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas
L’ex-chef d’État philippin, Rodrigo Duterte, est arrivé dans un jet privé à Rotterdam en fin d’après-midi mercredi 12 mars, après une escale à Dubaï. Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, il est suspecté de crimes contre l’humanité dans sa guerre contre la drogue. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, peu après son arrivée aux Pays-Bas, Rodrigo Duterte a dit « assumer ses responsabilités ».
Ses partisans, des Philippins résidant aux Pays-Bas, ont manifesté devant la prison en attendant son arrivée, criant son nom et agitant drapeaux et banderoles, avec l’inscription « Nous sommes avec Duterte ». Deux véhicules aux fenêtres teintées ont ensuite pénétré dans l’enceinte de la prison, sans qu’il ne soit possible de distinguer si l’ancien président s’y trouvait. La police a ensuite demandé à ses partisans de quitter les lieux.
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